Le Valais va "étudier la possibilité de mettre sur pied un projet de mise à disposition, en libre-service, de protections hygiéniques dans les établissements de formation et d'instruction publics du canton". Le Grand Conseil a accepté mardi un postulat allant dans ce sens.
Le texte, co-signé par la socialiste Anne-Laure Secco, la Verte Daria Moulin, les PDC Fabien Schafeitel et Marie-Claude Schöpfer-Pfaffen, a été soutenu par 66 voix contre 49 et 4 abstentions. Il souhaite "garantir à toutes les femmes l'accès à ces produits d'hygiène de base et travailler dès le plus jeune âge à briser le tabou" qui entoure les règles.
Les postulants estiment à 5000 francs le coût des protections hygiéniques sur l'ensemble de la vie d'une femme.