Entre 2600 et 2700 personnes devraient prendre le permis de pêche cette année en Valais

Sandrine Rovere
Rédactrice en cheffe adjointe

La saison de la pêche débute cette semaine en Valais. Au total, entre 2600 et 2700 personnes devraient prendre le permis cette année. Dans un contexte marqué par de nombreux défis pour les pêcheurs valaisans.

Entre 2600 et 2700 : c’est le nombre de permis de pêche qui devraient être délivrés cette année en Valais. Les amateurs pourront retrouver dès dimanche leurs rivières, canaux et plans d’eau favoris. A condition qu’ils se trouvent en plaine. Pour la pêche en montagne, il faudra attendre le début juin.

Si le nombre de sésames est en baisse depuis une vingtaine d’années, la relève est assurée, selon Philippe Darioly, le président de la Fédération cantonale valaisanne des pêcheurs amateurs. Malgré le COVID, près de 450 personnes ont participé en 2021 aux cours en vue d’obtenir leur permis. Le président estime donc que la pêche a de beaux jours devant elle en Valais.

Il déplore en revanche les décisions prises par la faîtière nationale. Les cantons alémaniques ont poussé à la fin de l’an dernier pour que la formation dure plus longtemps. Les détails ne sont pas encore connus. Mais Philippe Darioly estime que cela va être beaucoup plus difficile à organiser. Il ne pense pas que les cours soient aujourd’hui lacunaires.

Des lâchers de poissons indispensables

En plus de ces changements, la fédération valaisanne fait face à de nombreux défis. Elle est actuellement en discussion avec le canton pour le renouvellement du plan de repeuplement quinquennal. Car un quart des espèces présentes aujourd’hui dans le canton sont menacées. Et les cas de pollution se multiplient. Selon Philippe Darioly, ces lâchers de poissons sont donc essentiels.

Autre dossier important traité par la fédération valaisanne : les renouvellements des contrats d’affermage. L’an dernier, les locations pour une centaine de lacs ou de gouilles ont été mises au concours par le canton. Or ces contrats sont attribués au plus offrant. Ce qui a suscité une véritable surenchère de la part de nouveaux-venus. Pour la plus grande colère des anciens titulaires de ces contrats.

Un système à changer pour 2030

A l’heure actuelle, les situations d’une poignée de ces plans d’eau n’ont d’ailleurs toujours pas été réglées. Pour Philippe Darioly, c’est certain, il faut changer le système dans les dix prochaines années.

SR
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