Le Conseil fédéral prendra la parole ce mercredi après-midi. Et au vu des propositions soumises aux cantons pour consultation il y a deux semaines, la conférence de presse du Gouvernement fédéral pourrait faire date. La majorité des mesures – pour certaines en place depuis le début de la pandémie – pourrait être levée. Un quasi-retour à la normale qui interviendrait près de deux ans après le début de la crise. Une crise qui a fait émerger de nombreuses personnalités de notre système sanitaire.
"Le médecin cantonal a toute ma confiance."
Mathias Reynard, chef du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture
En Valais en revanche, le médecin cantonal Christian Ambord a été très discret – voire inexistant – pendant ces deux années. De quoi se poser légitimement la question : "Où est passé le médecin cantonal pendant cette période cruciale d'un point de vue sanitaire ?". Contacté, le chef du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture, Mathias Reynard, explique : " Le médecin cantonal est très présent dans la presse haut-valaisanne pour une question essentiellement de langue. Il y a un partage des tâches entre le médecin cantonal pour le Haut-Valais et le professeur Troillet [NDLR: Nicolas Troillet] pour le Valais romand. Le médecin cantonal n'a pas uniquement la crise du Covid à gérer, il a d'autres dossiers à gérer. Le médecin cantonal a toute ma confiance."
Dans d'autres régions du pays, les médecins cantonaux ont été aux premières loges lors des conférences de presse. Dans le canton de Vaud, le médecin cantonal Karim Boubaker s'est exprimé à quasiment chaque point presse du Conseil d'Etat vaudois. Mais pour Mathias Reynard, la répartition des tâches entre le médecin cantonal pour le Haut-Valais et le professeur Nicolas Troillet pour le Valais francophone ne fausse pas pour autant le message. "Ça peut être vu comme une force d'avoir plusieurs profils différents, qui à la fin ont le même message. L'équipe du médecin cantonal fonctionne bien, elle a tenu le cap, a tenu un discours toujours clair, n'a pas joué avec des propos cherchant le sensationnalisme", conclut Mathias Reynard.