Crise au Sri Lanka - une Valaisanne sur place nous raconte

L'équipe d'animation
de Rhône FM

Direction le Sri Lanka ce matin. On y retrouve Alexandra qui s'est installée sur cette île située au sud de l'Inde il y a trois ans. Elle nous parle de la crise gouvernementale que le pays est en train de vivre.

Nous l'avions appelée il y a peu pour prendre des nouvelles de l'actualité du pays et Alexandra nous avait parlé de gros problèmes de pénurie de biens essentiels et de coupures de courant. Aujourd'hui la situation est pire, nous raconte-t-elle et c'est dû au président du pays et à sa gouvernance.

Le gouvernement a démissionné en bloc

Il ne reste plus que le président et le vice-président (qui est le frère du président) au gouvernement. Tous les autres membres ont quitté les rangs. Alexandra nous parle de corruption, de vol d'argent et d'un très mauvais management du pays.

Coupures des réseaux sociaux

Une manifestation contre le président devait se tenir le 3 avril, du coup le président a décidé de couper les réseaux sociaux dans le pays, privant ainsi un précieux moyen de communication aux manifestants. Aujourd'hui cette coupure est terminée.

De nombreuses manifestations

Pour appeler à la démission du président ont lieu au Sri Lanka. Alexandra nous raconte que lors de ces rassemblements, les gens chantent, dansent et que l'ambiance est plutôt bon enfant. Rien à voir avec les gilets jaunes plaisante-t-elle avec Sébastien. Ici, les routes ne sont pas coupées.

Grave pénurie de biens de première nécessité

Le pays de 22 millions d'habitants subit de graves pénuries de biens essentiels, une forte hausse des prix et de longues coupures de courant, lors de sa plus grave crise économique depuis son indépendance en 1948. Alexandra nous parle des gens qui manquent aujourd'hui de médicaments ou encore de lait en poudre. La situation est vraiment tendue.

Le tourisme et les transferts de fonds de la diaspora, vitaux pour l'économie, se sont effondrés lors de la pandémie, et les autorités ont imposé une large interdiction des importations pour tenter d'économiser des devises étrangères.

Retrouvez son entretien dans le lien ci-dessous:

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