Pendant que certains s’écharpent avec des voitures modernes pour se jouer la victoire dans telle ou telle catégorie, d’autres prennent la route avec des ambitions plus modestes. Se faire plaisir tout simplement et surtout ne pas abimer la voiture. C’est le cas de Gratien Lovey. « C’est interdit de casser, tonne le pilote de Liddes. C’est notre petit bijou et on y tient. »
« Quand il y a l’osmose avec la copilote et que tout fonctionne bien, c’est magique. » Gratien Lovey
Au volant de sa BMW M3 de 1987, ce passionné ne prend pas tous les risques. Il se prend tout de même au jeu quand la spéciale démarre. « On regarde un peu les temps, reconnaît-il. On est même surpris de rouler aussi bien. Quand il y a l’osmose avec la copilote et que tout fonctionne bien, c’est magique. » Avec Kathy Lattion à ses côtés, ce mécanicien régate dans la catégorie des VHC (véhicules historiques de compétitions). Il mène le bal dans le petit classement réservé aux équipages qui ne participent pas au championnat d’Europe.
Peu habitué aux interviews, Gratien Lovey ne boude pas son plaisir lorsqu’il s’agit d’échanger avec qui ce soit lors des regroupements. Le public est d’ailleurs sensible aux vieilles mécaniques. « Les gens adorent ça. Et en VHC il y a une super ambiance. » Lorsque le moteur est éteint, le pilote enlève son volant pour s’extirper de son vieux modèle. « Il faut être souple », disait-il avec le sourire avant de répondre à nos questions.
« J’adore les anciennes voitures qui ont leurs bruits et leurs pièces de fonderie en aluminium. Ce n’est pas comme les autos en plastique de maintenant. » Gratien Lovey
On sent dans son approche et dans la façon qu’il a de décrire sa voiture que Gratien Lovey y tient beaucoup. D’ailleurs pour rien au monde il n’échangerait sa BMW de 1987 contre une voiture moderne. « C’est une auto qui a 300 chevaux et qui est fantastique à rouler. J’adore les anciennes voitures qui ont leurs bruits et leurs pièces de fonderie en aluminium. Ce n’est pas comme les autos en plastique de maintenant qui sont un peu aseptisées. »
Retrouvez ci-dessous l’entretien réalisé avec Gratien Lovey vendredi à Nendaz