La police de Monthey publie sur les réseaux sociaux un message de prévention en plein carnaval : elle craint les intoxications aux divers stupéfiants, GHB, GBL, BD ou «drogue du violeur».
«Avec la fin des mesures sanitaires, on sent que les gens ont envie de faire la fête.»
Glenn Martignier, chef du service de sécurité de Monthey
Alors que les festivités battent leur plein, les autorités redoutent qu’en deux ans de pandémie, les noctambules aient oublié tous leurs bons réflexes, comme de ne pas laisser son verre sans surveillance. «Avec la fin des mesures sanitaires, on sent que les gens ont envie de faire la fête, explique Glenn Martignier, chef du service de sécurité de Monthey. Il va y avoir du monde ce week-end, c'est donc malheureusement propice à ce genre d'incidents.» D'autant que les cas d'intoxication non volontaire se multiplient un peu partout. «Nous n'avons pas de chiffres en Valais, mais c'est évident, les empoisonnements à ce genre de drogues font toujours des victimes.»
Si l’on a des vertiges, que l’on se sent somnolent ou que l’on a l’impression que l’on va perdre conscience, il faut rapidement réagir, selon Glenn Martignier: tout de suite en parler à une personne de confiance et demander de l'aide. Si cela est possible, il faudrait signaler l’incident à la police. A noter que le produit n’est plus détectable après quelques heures seulement…
Ce message de prévention concerne tout aussi bien les femmes que les hommes. «On imagine souvent que les femmes sont des victimes privilégiées, mais les hommes sont également touchés. Ces drogues sont aussi bien utilisées pour des actes d'ordre sexuel que pour détrousser quelqu'un, lui piquer son natel, son porte-monnaie, etc.»
On l'a dit, plusieurs substances sont utilisées, mais il s’agit généralement d’une poudre incolore ou d’un liquide au goût salé, légèrement savonneux et pratiquement sans odeur. «Vous protégez bien vos verres contre les confettis, sourit le chef de la sécurité montheysanne, faites de même pour les stupéfiants.»