«Aujourd’hui 46e jour de la grève de la faim, j’ai décidé de manger.» C’est sur ces mots que Bernard Rappaz met fin à son jeûne de protestation. Il le dit, c’est d’abord sur la demande de son médecin. Ensuite parce qu’il ne veut pas mourir et être une croix supplémentaire dans la vie des trois enfants qu’il soutient par son action.
On rappelle, le célèbre chanvrier conteste une décision de l'Autorité de protection de l'enfant et de l'adulte (APEA) de Sion de placer trois enfants, dont deux sont ses filleuls.
Il estime avoir fait sa part. Selon lui, un vent d’espoir est en train de souffler et de bonnes décisions devraient tomber. Il n’exclut pas de durcir le ton si cela devait ne pas être le cas.