La marque Valais s’étend aux entreprises. Après l’Abricotine AOP, les machines à café Gotec ou encore les sonnettes du fabricant Moret, place maintenant aux compagnies elles-mêmes.
Selon les porteurs du projet – piloté par le Conseil stratégique du Label, avec le soutien de la HES-SO Valais-Wallis et de Valais/Wallis Promotion – l’extension de la marque doit désormais toucher le domaine du tourisme, de la restauration et tout ce qui est «services». Toutes les entreprises qui font preuve d'une certaine durabilité ou qui y tendent peuvent prétendre à cette attribution. Cet élargissement au domaine de l'entreprise s’intègre dans une démarche appelée «économie positive». Un programme qui favorise les compagnies qui se préoccupent de leur impact sur le monde et tendent à une croissance responsable, durable, au service de l’humain et de son environnement.
« Quelque part, cette marque devient l'outil de mise en oeuvre de l'Agenda 2030 introduit par le Canton, explique Gérald Dayer, président du Conseil stratégique de la marque Valais. Les entreprises doivent donc s'engager à remplir les 23 critères de ce plan et évidemment poursuivre les valeurs de la marque.»
Il s'agit d'un dispositif «simple, réactif et souple», selon Daniel Amrein, du Living Lab de la HES-SO, co-responsable du projet. Les entreprises devront tout d'abord remplir un formulaire d'auto-évaluation. Un programme de coaching sera ensuite mis à disposition pour améliorer les procédures. «Dans l'attitude, nous promulguons le dialogue plutôt que de demander des justifications, milite Daniel Amrein. Nous souhaitons des progrès plutôt que des évaluations à un temps "T". Nous mettons en place un plan d'action plutôt qu'une évaluation simple des critères. Et enfin, la valeur ajoutée est plus proche de la communauté que du label.» Après l'attribution de la marque, les entreprises ont ensuite la possibilité de profiter du programme de visibilité mis en place par Valais-Walllis Promotion.
A noter que le projet de marque Valais Entreprise se distingue de la démarche portée par l’association Valais Excellence, qui offre, elle, une certification qui se base sur des normes européennes ISO en management de la qualité et en management de l’environnement. Les critères du label présenté aujourd’hui représentent un engagement moins poussé. Selon les responsables du projet, il s’agit pourtant d’une première étape vers – peut-être – une certification plus exigeante.