Avec des sols peu perméables, les villes suisses doivent s'adapter aux événements extrêmes causés par le changement climatique. Le constat est posé dans un projet de master en architecture à l’EPFL.
L'auteur, Olivier Lalancette, a travaillé sur deux localités haut-valaisanne, l’une à Brigue et l’autre, sur l’ancien site industriel de Lonza. Ses propositions d’aménagements légers visent à rendre ces territoires plus aux événements météorologiques extrêmes.
A Brigue, Olivier Lalancette propose notamment de rendre les sols plus perméables aux pluies en créant une noue végétalisée le long des rails, dans une zone ferroviaire vétuste où la circulation sera réaménagée. Cette fosse herbée vise à créer un bassin de récupération d’eau pour favoriser son infiltration dans le sol et dans la nappe phréatique.
Entre Brigue et Viège, à Gamsenried, l'architecte propose notamment de planter un éventail d'arbres résistants aux fortes chaleurs dès l'assainissement des 30 hectares de l'ancienne décharge.
Son étude, diffusée aujourd'hui par l'EPFL, vise à ouvrir le débat sur le futur de cette région et sur les contraintes à anticiper pour les villes suisses en raison des changements climatiques.