Accueil des requérants : le Valais a répondu à l'appel de la Confédération

Dès à présent et dans un bref délai, les cantons doivent pouvoir mettre 600 places d'abri PC à disposition de la Confédération pour accueillir les demandeurs d'asile. Puis ce chiffre passera à 1800. C'est moins que les 3000 initialement annoncé. Cette solution, renégociée la semaine dernière, a été retenue après l'échec du projet d'hébergement en conteneurs, en juin.

Le temps étant compté, le Valais s'est mis en quête, dès le début juillet, d'une structure de 150 places disponible de septembre jusqu'à la fin février 2024.
37 communes ont été interpellées.
Résultat : deux réponses positives ou à peu près.
Gampel-Bratsch a dit oui et Sion a dit non pour l'abri PC de Châteauneuf mais éventuellement oui pour celui de Salins. Avec des réserves.

Les abris PC comme ultime recours

Le Valais a donc fait ses devoirs. Mais il n'est de loin pas emballé par la perspective de loger de requérants d'asile sous terre.

Le Conseil d'Etat a demandé au SEM, Secrétariat d'Etat aux migrations, de privilégier des solutions privées, comme la rénovation de vieux hôtels ou d'ex-colonies de vacances. Des possibilités existent. Un privé a, par exemple, proposé de mettre à disposition de la Confédération un ancien hôtel sur la commune de Vex, confie Frédéric Favre. Le bâtiment pourrait convenir après quelques travaux.

Le SEM estime qu’un total de 28’000 requêtes pourraient être déposées en 2023 - 4’500 de plus qu’en 2022 - auxquelles s’ajoutent environ 20’000 personnes fuyant l’Ukraine et bénéficiant du statut S.