Parc solaire de Prafleuri à Hérémence : les fondateurs scellent leur partenariat.
Validé à l'unanimité par l’assemblée primaire d’Hérémence en juin, le projet de « Prafleuri solaire » franchit une nouvelle étape. Grande-Dixence S.A., la commune d’Hérémence, OIKEN, les FMV, Genedis et la Commune de Sion ont signé leur mode de partenariat.
Le projet de parc solaire sur les hauts d’Hérémence franchit une nouvelle étape.
Les partenaires ont officialisé leurs engagements.
Grande-Dixence S.A., la commune d’Hérémence, OIKEN, Genedis, les FMV et la ville de Sion ont tous signé, ce mardi, une lettre d’intention pour ce projet qui devrait prendre place dans la combe de l’ancienne carrière de Prafleuri, exploitée lors de la construction du barrage de la Grande Dixence.
Le potentiel de production identifié est estimé à 25 GWh par année, dont une grande partie en hiver.
La répartition des engagements et des fonctions bouclée
Le document signé ce mardi détermine les parts du chacun des acteurs avec comme poids lourds à 45% Grande-Dixence SA puis Hérémence pour un cinquième. Oiken en détiendra 15%, les FMV 10% , Genedis et Sion 5% chacun.
Le Comité de pilotage du projet (COPIL) est désormais établi avec deux représentants chacun pour Grande Dixence et la commune d’Hérémence, un représentant pour Oiken et un pour les FMV.
Le COPIL, présidé par Grégory Logean, a pour mission d’assurer la gouvernance du projet, la coordination avec les autorités et de valider les mandats externes. Le Chef du projet est Eric Papilloud d’Alpiq.
Située à 2800 mètres d’altitude au sud de la Pointe d’Allèves, la combe de Prafleuri dispose d’une zone relativement plane de 320 000 m2 déjà largement remodelée par les activités humaines lancées dès les années cinquante, avec des accès routiers et une ligne électrique existants, ligne moyenne tension qui arrive dans la zone du barrage et alimente une station de pompage.
L’objectif est de mettre en service une première étape de l’installation d’ici fin 2025. Le coût global du projet est évalué à 65 millions de francs. L'installation devrait permettre d'alimenter 6500 ménages. Une importante partie de l'énergie produite le serait en hiver.
