Nouvel apprentissage lancé en Valais: le canton doit anticiper les besoins de l'économie
"Technologue en dispositifs médicaux", un métier qui ne vous dit peut-être rien, et pourtant.

"Technologue en dispositifs médicaux", un métier qui ne vous dit peut-être rien, et pourtant... Cette nouvelle profession aura sa première volée d’apprentis en Valais à la rentrée prochaine. Un centre de stérilisation est en construction à Martigny et l’arrivée de cette filière d’apprentissage dans le canton y est donc liée.
Presque chaque année de nouveaux apprentissages apparaissent en Suisse, comme celui, récemment, d’assistant en promotion de l'activité physique par exemple. Mais tous n’ont pas la masse critique nécessaire pour ouvrir une classe dans chaque région. Les cantons romands collaborent alors entre eux, car lancer une nouvelle filière d’apprentissage, ce n’est ni simple ni rapide explique le chef du service valaisan de la formation professionnelle, Claude Pottier. Il faut élaborer les programmes pédagogiques et trouver le personnel enseignant.
Reste que les spécialistes s’entendent pour dire qu’à l’ère du numérique, le monde du travail évolue très rapidement. Beaucoup de métiers mourront d’ici les dix prochaines années et d’autres apparaîtront. Le service de la formation professionnelle fait ainsi parti de la commission nationale "développement des professions" afin d’anticiper les formations de demain. La commission évalue ainsi dans quelle mesure une nouvelle profession peut intéresser les jeunes et les firmes. "C'est toujours une discussion, un échange entre l'association professionnelle, les entreprises, les besoins de l'économie et les possibilités existantes dans le canton pour former ces jeunes", détaille Claude Pottier.
A noter qu’à la fin juin, la situation est stable sur le marché de l’apprentissage en Valais. Dans certaines professions, l’ensemble des places ont déjà trouvé preneur, comme l’an passé. D’autres sont en revanche boudées par les jeunes. C’est le cas des métiers de bouche et de l’artisanat. Les ferblantiers, carreleurs, charpentiers-menuisiers ont vu les effectifs de leurs nouvelles recrues baisser de 25% en dix ans. Les effets de mode peuvent l’expliquer, selon Claude Pottier, mais aussi l’influence des parents qui ont parfois des idées préconçues sur l’une ou l’autre profession. C’est alors la tâche des associations professionnelles que de redorer leur blason.
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