Les familles valaisannes ont bien géré le semi-confinement, selon le CDTEA
Les parents valaisans ont bien géré le stress du semi-confinement, estime le centre pour le développement et la thérapie des enfants et des adolescents.
Les familles valaisannes ont fait preuve d'une capacité de résilience "remarquable" durant la crise du coronavirus. Le bilan tiré par le centre pour le développement et la thérapie des enfants et des adolescents. Il le dit dans un article à paraître pour l'association suisse de la psychologie des enfants et des adolescents.
Le CDTEA, qui dépend de l'Etat du Valais, emploie plus d'une centaine de psychologues, logopédistes ou psychomotriciens. Chaque année, 5500 enfants, adolescents ou familles sont suivis dans ses locaux. Mais cette année, cette réalité a été bouleversée avec le coronavirus. Pour les professionnels, qui travaillaient aussi à domicile, il a donc fallu s'adapter.
Une hotline trop peu efficace
Au total, le centre a suivi mille familles et deux cents mineurs par vidéoconférence ou téléphone. Il y a toutefois eu peu de situations de crise graves, indique la directrice du CDTEA Romaine Schnyder. Il n'y a également pas eu d'augmentation des cas de violences domestiques. Le centre avait pourtant mis en place de nouveaux instruments spécialement pour répondre aux besoins durant le semi-confinement. Mais cette hotline a reçu seulement neuf appels et six emails durant les huit semaines de semi-confinement.
Désormais, le CDTEA a pu reprendre le travail au bureau, avec des concepts de protection. Une bonne nouvelle, pour Romaine Schnyder. Car le suivi numérique n'était tout de même pas similaire à ce qui est proposé dans les bureaux du centre, estime-t-elle.