Les EMS suisses se sont sentis abandonnés par les autorités. En Valais, c'est tout le contraire
« Abandonnés par les autorités ». C’est l’un des sentiments qui prédominent dans les établissements médicaux-sociaux (EMS) helvétiques si l’on en croit une enquête menée par le groupe Tamedia auprès de 1400 maisons de retraite du pays.
Ces conclusions se basent sur les réponses de responsables d’établissements majoritairement situés en Suisse alémanique.
Ce qui peut expliquer qu’en Valais, la position est diamétralement opposée.
"Ce n'est pas le sentiment que l'on peut avoir en Valais" Arnaud Schaller, directeur de l'AVALEMS
"On est loin de là : en Valais, le canton a vraiment joué un rôle primordial… en particulier le service de la santé public mais aussi celui de la protection civile et nous avons pu compter sur tous nos partenaires, c’est-à-dire les hôpitaux, les médecins, les pharmaciens… ", relève Arnaud Schaller, directeur de l’AVALEMS, l’association valaisanne des établissements médicaux-sociaux du canton.
Pour Arnaud Schaller, il est clair que dans ce contexte de pandémie, les homes et les foyers, comme beaucoup d'autres, sont passés par beaucoup d’incertitudes. "Tout était nouveau… Bien évidemment qu’il n’était pas possible de faire tout juste, autant pour les EMS que pour l’Etat lorsqu’il doit prendre des décisions ou nous imposer certaines mesures", constate le directeur de la faîtière qui reconnait qu’en plongeant dans ce régime totalement inconnu, avec l’entrée de l’Etat dans les affaires courantes. Mais il l’assure : "ça s’est fait très naturellement et très rapidement… et la collaboration a été très bonne dès les premiers instants".
Aujour’dhui, les résultats sont là. Avec les mesures prises, la vaccination prioritaire des pensionnaires dès janvier, les homes valaisans ont retrouvé une situation « quasi normale".