Le Caprices Festival revoit sa communication: 6 emplois à la trappe

Le Caprices Festival revoit sa communication et sa stratégie marketing. 6 employés en font les frais, une information de 20 Minutes confirmée par le principal mécène de la manifestation Daniel Salzmann qui a également financé la Fondation Pierre-Arnaud à Lens.
L'homme d'affaires refuse de parler "de grand ménage". "La structure fixe de communication et de sponsoring commune au Caprices et à la Fondation n'a pas donné satisfaction. C'est un retour au modèle antérieur."
La faute à des chevauchements de dates, à l'éloignement des sites et à des identités trop différents, plaide Daniel Salzmann. Qui s'inquiète surtout pour l'avenir du festival qui cumule les déficits, 5 millions de francs depuis sa création il y a 11 ans.
Le coût des infrastructures, très élevé en montagne, plombe les comptes d'où l'idée de doter le Caprices d'une salle en dur. Seule planche de salut aux yeux de l'homme fort du Haut-Plateau. Des discussions existent pour intégrer un centre de congrès dans le projet hôtelier de l'investisseur tchèque Radovan Vitek. "Ce serait la solution idéale, pas seulement pour le Caprices mais pour l'ensemble de la station de Crans-Montana qui se doit d'avoir un tel outil entre ses mains, estime Daniel Salzmann.