Elue au Conseil d'Etat vaudois il y a un an Christelle Luisier y emmène aussi un petit air de Valais
Son premier cri, c’est à Sion qu’elle l’a poussé. Ses origines sont bagnardes et elle a vécu ses dix premières années à Martigny. Sauf que si ses racines sont valaisannes, c’est bien sur Vaud que Christelle Luisier a pris son essor.
Son cœur est broyard, à Payerne, comme elle se plait à le rappeler.
Elue il y a un an jour pour jour au Conseil d’Etat vaudois (le 9 février 2020 lors de l’élection complémentaire organisée après le départ de Jacqueline de Quattro), l’élue PLR a franchi tous les échelons de la politique en l’espace de 12 ans, après s’être fait les dents en œuvrant dans la Constituante vaudoise.
Conseillère municipale à Payerne (dès 2009), syndique (2011-2020), députée (2012-2020), cheffe de groupe et en parallèle, présidente de parti (le parti radical vaudois de 2008 à 2012, année de la fusion avec le Parti libéral), elle a toujours eu la conviction que quel que soit l’endroit, l’engagement politique est tout simplement incontournable.
Son accession au gouvernement vaudois, a d’ailleurs sonné comme une reconnaissance de cette conviction (interview ci-dessous).
Sans doute d’ailleurs, elle l’aurait développée où qu’elle s’installe. Et malgré le parcours qui l’a emmenée en terres vaudoises, Christelle Luisier ne cache pas ses racines, bien au contraire. Elles expliquent, dit-elle, un caractère franc et direct, issu clairement de ses origines et pas tout à fait dans la ligne d’une certaine « rondeur vaudoise ». Quant à son attachement, elle reconnait aussi privilégier les parenthèses « congé » dans les montagnes valaisannes, en particulier du côté du Val d’Anniviers (interview ci-dessous).