Acquittement général dans l'affaire du mot-croisé du Nouvelliste : l'UDC prend acte du verdict
Les deux prévenus, accusés de diffamation par le parti, ont été acquittés par la justice valaisanne. Ils avaient décrit l'UDC comme un "parti politique suisse raciste, xénophobe, homophobe, anti-féministe, anti-écologiste, anti-pauvre, nationaliste" dans ce mot croisé publié dans le Nouvelliste.

L’UDC du Valais romand « prend acte » du verdict rendu par le tribunal du district de Sion dans l’affaire du mot-croisé considéré comme diffamant à son égard. Dans un jugement rendu public ce lundi, la cour indique acquitter l’auteur de cette œuvre artistique, ainsi que le curateur du projet. Pour elle, les deux hommes n’ont fait, au travers de cette œuvre artistique, qu’exprimer une opinion protégée par la liberté d’expression. Le juge n'a pas non plus retenu les infractions d'atteinte à l'honneur et/ou de calomnie.
L’UDC déplore le message ainsi donné. Dans un communiqué, elle dit regretter « l’impunité pour des artistes d’extrême-gauche subventionnés de vomir leur haine sur le premier parti de Suisse et cela, aux frais des contribuables valaisans ».
Le parti dit vouloir encore analyser ce jugement. Mais il estime avoir déjà obtenu l’essentiel, au travers des excuses adressées par le Nouvelliste, qui avait publié ce mot-croisé. « Nos moyens au demeurant limités, nous voulons les réserver aux campagnes que nous devons mener plutôt que d’alimenter une spirale judiciaire sans fin », indique encore la formation.
Elle promet toutefois d’intervenir au Grand Conseil, afin de demander des critères clairs et contrôlables d’éligibilité aux aides publiques. Elle va aussi réclamer des bilans transparents des organismes subventionnés.
