Sur la route de la Coupe du monde, la sélection haïtienne fait escale à Crans-Montana
L’équipe nationale d’Haïti est établie en Valais depuis deux semaines. Plus précisément à Crans-Montana où elle effectue un premier camp d’entraînement en vue de la Coupe du monde féminine 2023 qui débutera le 20 juillet.
Arrivée depuis près de deux semaines, l’équipe nationale féminine d’Haïti a posé bagage à Crans-Montana. L’objectif: effectuer un premier camp d’entraînement avant LE rendez-vous de son année…la Coupe du monde féminine 2023 prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Altitude
Pour trouver le bon camp de base lorsqu’une équipe souhaite entamer une préparation, plusieurs composantes sont prises en compte.
«L’altitude, c’est toujours très intéressant pour une préparation» Nicolas Delépine
À commencer par l’altitude. «On a eu la volonté de venir à la Montagne. Il y avait plusieurs choix de destinations, mais la plupart étaient trop hautes en altitude», explique le sélectionneur de l’équipe d’Haïti, Nicolas Delépine. «Ici, c’est le bon compromis. Et on le sait, l’altitude, c’est toujours très intéressant pour une préparation.»
«Une préparation c’est long, et parfois on a besoin d’apporter de la nouveauté» Nicolas Delépine
Une station que Nicolas Delépine a aussi choisie pour apporter un peu de contraste: «On est un pays des Caraïbes et en Australie, notre camp de base le sera aussi. C’est pour cette raison qu’on a changé d’optique pour cette première phase. On le sait, une préparation c’est long, et parfois on a besoin d’apporter de la nouveauté.»
Infrastructures
Pour se préparer au mieux pour un évènement majeur, les infrastructures jouent un rôle primordial et Crans-Montana semblait réunir les éléments nécessaires. «Il faut des terrains et des hôtels de très bonne qualité», déclare-t-il.
«Bien dormir, bien manger et bien s’entraîner, ça paraît basique, mais c’est essentiel» Nicolas Delépine
«Bien dormir, bien manger et bien s’entraîner, ça paraît basique, mais c’est essentiel. Ensuite, ici, il y a aussi une certaine expertise puisque Crans-Montana accueille depuis des années des équipes nationales et des grands clubs professionnels garçons et filles. Pour nous, cette station cochait tout ce dont on avait besoin.»
Matches amicaux
Trois semaines, voilà le temps qu’il reste à la formation haïtienne pour se préparer avant son premier match de la phase de groupe du Mondial féminin 2023. Pour se jauger, l’équipe nationale va donc disputer deux rencontres. Si la seconde se jouera en Corée du Sud, et contre la Corée, la première aura lieu samedi, 18h, au stade d’Octodure de Martigny.
«Une des premières difficultés, c’était de trouver des matches amicaux» Nicolas Delépine
Une rencontre face à Malte importante à plus d’un titre: «Une des premières difficultés, c’était de trouver des matches amicaux. Pour cette raison, on est satisfait de pouvoir les affronter», explique Nicolas Delépine. «Cette partie nous permettra d’avoir un premier temps de passage à la fin de la préparation en Suisse, d'autant plus que l'on joue face à une équipe montante, un bel adversaire. De cette manière, on pourra se rendre compte qui est prêt et qui l'est un peu moins. Le moyen d’adapter la suite de notre préparation en fonction des besoins.»
Coupe du monde féminine 2023
Après son passage en Valais, l’équipe nationale d’Haïti se rendra ensuite en Corée du Sud pour un deuxième camp d’entrainement, avant d’entamer la Coupe du Monde 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande face à l’Angleterre le 22 juillet. Une Coupe du monde où Nicolas Delépine et ses joueuses, ont un objectif bien précis.