Les repas de Noël solidaires ont bien lieu cette année en Valais
Les personnes défavorisées du canton pourront bénéficier d’un repas de Noël malgré la situation sanitaire. Si ces événements ont été quasiment tous annulés en 2020, la plupart des organisateurs ont décidé de les maintenir cette année. Et cela sous n’importe quelle forme.
La plupart des repas de Noël pour les personnes défavorisées sont maintenus cette année en Valais. On le rappelle, la plupart des repas solidaires de fin d’année avaient été annulés l’an dernier à cause des restrictions liées à la pandémie. Ils font leur retour cette année mais parfois sous des formes différentes. Si à Monthey et Martigny, les Restos du cœur ont opté pour une version habituelle, non limitée mais avec l’obligation de présenter un certificat Covid, d’autres villes ou régions ont choisi des formules différentes.
Des repas à l’emporter à Sion
Du côté de Sion, plusieurs associations se sont regroupées pour proposer des repas à l’emporter les 24 et 25 décembre, une formule déjà testée en 2020. Ce service est coordonné par l’organisation Sion Solidaire.
« Lorsque nous nous sommes décidés pour des repas à l’emporter, nous ne savions pas dans quelle situation nous serions à Noël. Mais à la réflexion, cette manière de faire n’est pas si mal. Dans les conditions actuelles, je n’aimerais pas devoir gérer un repas avec 100 ou 120 personnes dans une salle, Tant mieux s’il y en a qui arrivent à le faire », raconte Valérie Maillard, présidente de Sion Solidaire.
D’autres activités sont proposées à Sion durant les deux semaines de Noël et Nouvel An, notamment un souper à l'emporter le soir du réveillon, le 31 décembre. Pour ce dernier, il est obligatoire de s'inscrire au 079 734 01 15 jusqu'au 29 décembre.
Participation en baisse à Sierre
À Sierre, l’Armée du Salut a obtenu le statut de « cantine sociale » de la part du Canton. 50 personnes au maximum pourront profiter du repas de Noël le 24 décembre. Il ne sera pas nécessaire de présenter un certificat Covid, mais il est demandé aux participants de s’inscrire et de confirmer qu’ils sont au bénéfice d’un soutien social ou économique. Un système qui a aura un impact sur l’affluence.
« Je pense que l’obligation de s’inscrire a joué un rôle. On n’a pas atteint le nombre maximal de 50 participants. Un peu plus de 30 personnes se sont inscrites. Le fait de devoir indiquer que l’on est dans la précarité a aussi certainement eu un effet, dans une région où on ne veut pas exposer sa précarité », estime Nicolas Riard, responsable du poste de l’Armée du Salut de Sierre, qui espère que le traditionnel « Noël ensemble » pourra reprendre ses droits en 2022.