Allocation familiales : le front de la contestation se réduit comme peau de chagrin
L'augmentation des allocations familiales valaisannes et des allocations de formation est de moins en moins contestée. Après l'UVAM, la Chambre de Commerce et d'Industrie renonce elle aussi à aller au feu. Tout comme les Verts. Seul le PLR entretient le suspens.
C'est acquis. L'économie valaisanne ne lancera pas le référendum contre l'augmentation des allocations familiales. Après l'UVAM, l'Union Valaisanne des Arts et Métiers, la semaine dernière, la Chambre Valaisanne de Commerce et d'Industrie, CVCI, décide à son tour de renoncer.
Elle n'entend pas "mener ce combat seule" et estime que le compromis final accepté par le Grand Conseil a corrigé, je cite, "les ambitions démesurées de l'initiative des syndicats". La Chambre Valaisanne de Commerce et d'Industrie souligne cependant que la solution adoptée à la mi-décembre par le Parlement n'est pas favorable à l'économie. Elle ajoute qu'un référendum aurait permis de "remettre la question sur la table".
Les Verts aussi jettent l'éponge
De leur côté, les Verts valaisans, qui avaient combattu la révision de la loi au Grand Conseil, ont pris une décision similaire. Pas de référendum. Co-présidente du parti, Carole Morisod nous a déclaré que, d'une part, il est compliqué de lancer un référendum. Et que, d'autre part, cette question des allocations familiales n'est pas un dossier prioritaire pour le parti écologiste valaisan.
Reste désormais en suspens la décision du PLR valaisan dont le groupe s'était lui aussi opposé à cette augmentation des allocations de 30 francs par mois et par enfant et de 20 francs par jeune en formation. Le PLR devrait communiquer en début de semaine prochaine.
Le délai pour le dépôt des 3000 signatures nécessaires à un éventuel référendum court depuis ce vendredi jusqu'au 21 avril.