IAG réduit sa perte et prévoit d'être bénéficiaire sur l'année
Le groupe de transport aérien britannique IAG a réduit sa perte au premier trimestre, grâce à la reprise du trafic post-pandémie, et table sur un retour aux bénéfices pour l'ensemble de l'année, a-t-il annoncé vendredi.
La maison mère de British Airways, Iberia et Aer Lingus a enregistré une perte nette après impôts de 787 millions d'euros, contre 1,1 milliard au premier trimestre 2021 quand plusieurs pays étaient encore en confinement face au Covid-19.
Le chiffre d'affaires a quant à lui plus que triplé sur les trois premiers mois de cette année à 3,4 milliards d'euros, a indiqué le groupe dans un communiqué.
IAG fait valoir que sa performance du premier trimestre a pâti d'un "impact à court terme négatif de la vague Omicron" de la pandémie de Covid-19, qui avait entraîné le retour de restrictions aux déplacements internationaux et avait découragé de nombreux voyageurs.
Il attribue aussi la perte aux coûts nécessaires pour augmenter sa capacité de transport, à présent que les réservations s'accélèrent et que les restrictions aux voyages ont été levées pour l'essentiel dans de nombreux pays.
"La demande reprend fortement, comme nous l'avions prévu. Nous anticipons un retour à la rentabilité à partir du deuxième trimestre et pour l'ensemble de l'année", a commenté le directeur général Luis Gallego.
IAG prévoit une capacité de transport équivalente à 80% de celle de 2019 - soit avant la pandémie - pour l'ensemble de 2022, précise le groupe.
Le secteur aérien a été l'un des plus durement touchés par la pandémie, qui a anéanti le trafic pendant des mois en raison de confinements successifs et de restrictions sanitaires.