Série de Noël (5/8): Bastien Dayer sur les skis le premier janvier
Cinquième épisode de notre série spéciale consacrée aux athlètes valaisans et à leur façon de vivre ces périodes festives. Le spécialiste de télémark Bastien Dayer nous dévoile les coulisses de son Noël idéal.
Début de semaine placé sous le signe du « télémark » avec la suite de notre série de Noël ! Depuis lundi dernier, nous vous proposons chaque jour de découvrir comment huit athlètes valaisans vivent les périodes des fêtes. Ce lundi, c’est Bastien Dayer qui s’y colle.
Des moments de partage bienvenus après une saison 2020 gâchée
Frustration, c’est le mot qu’il emploie. Avec une saison interrompue au mois de mars et un grand globe de cristal qu’il a vu filer pour quelques points, alors que de nombreuses épreuves restaient à disputer. Philosophe et optimiste, le sportif qui fête ses 33 ans ce lundi ne veut pas en rester-là. « Jusqu’à la dernière course j’étais leader au classement général. Au final je termine deuxième pour huit points, alors que nous devions encore disputer 9 courses de Coupe du monde. C’était une grande frustration. On ne sait pas encore de quoi notre hiver sera fait, mais je reste optimiste et cela devrait bien se passer. »
À Noël, pas souvent le temps de souffler
Le mois de décembre a toujours été une période habituellement chargée pour le spécialiste de télémark. Souvent sur les skis, dès l’enfance, encore davantage lorsqu’il a percé en compétition. C’est sans doute pour cela que Bastien Dayer garde un souvenir particulier du premier Noël où il a pu échapper un peu à sa routine. « Mon meilleur souvenir c’était le premier Noël passé chez ma femme en Autriche », souffle-t-il. Loin des codes et de la traditionnelle tournée chez les uns et chez les autres, il a trouvé du temps pour profiter. « C’était un Noël enfantin, il avait neigé, j’étais vraiment dans la magie de l’instant et moins dans quelque chose de structuré. Les autres années, il y avait beaucoup de stress. Le fait d’être parti une fois, de me sentir vraiment en vacances, c’était quelque chose de très particulier. »
Nouvel an, skis aux pieds
A l’image des autres sportifs interrogés dans le cadre de notre série, Bastien Dayer apprécie les bons moments partagés en famille.
« Le but c’était de se coucher tôt la veille pour être les premiers sur les pistes le premier janvier. » Bastien Dayer
Et dans une vie et une carrière marquées par des objectifs à redéfinir en permanence, il ne s’impose pas de « bonnes résolutions » au premier janvier. « C’est juste un cap. Dans notre famille nous avons toujours beaucoup travaillé dans ces périodes de fin d’année. Nous étions toujours sur les skis et il y avait peu de temps pour penser à autre chose ou se remettre en question. Si on parle du premier janvier, le but c’était de se coucher tôt la veille pour être les premiers sur les pistes. C’est le seul jour où il n’y personne jusqu’à 10 heures du matin ! »
Les films de Noël
Pourquoi pas ! J’ai des enfants donc je me rends compte que cette magie est vraiment importante. Même si ce sont les mêmes chansons et les mêmes films qui reviennent chaque année, cela fait partie d’une routine. Cela nous rappelle que ce sont des moments où il faut lâcher prise.
Les sapins en plastique
Je peux comprendre l’aspect pratique, mais je suis vraiment contre.
Le vin chaud avec du blanc
Pour bien sûr ! Avec du blanc ou du rouge. Il y a aussi la bière chaude qui est super. Je suis ouvert à tout et il faut tout tester !
Les pulls moches
Ni pour ni contre…mais ce n’est pas moi qui vais en porter parce que je n’en vois pas l’utilité.
Les résolutions de la nouvelle année
Je pense qu’il faut être pour. On demande aux enfants de prendre des résolutions pour que le Père Noël vienne leur dire bonjour. Les résolutions sont vraiment importantes.
Ecoutez notre reportage sur Bastien Dayer: